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Non, non ce n'est pas de la Pub pour Toyota... quoi que... c'était le sponsor pour les championnats du monde de Lutte alors oui on a conduit de belles Toyota.

Comment en suis je arrivée là? Un message de l'équipe de chauffeurs demandant si nous étions libres au mois d'août 2017, une réponse positive de ma part puis contact avec Alexandra dont je me souvenais très bien, et me voilà repartie pour Paris. Une journée de formation, ou d'informations, où on se retrouve entre ex-Euro 2016, une escapade à Lisses pour rapporter les minibus (pour ma part une première) et voilà le début de l'aventure! Sans oublier ma copine Michèle qui accepte de m'héberger, sans elle je ne serai rien.

Le premier jour me voilà à nouveau embarquée à bord d'une superbe bagnole un RAV4 magique et heureusement à boite manuelle. Pour un début il valait mieux. J'ai respecté scrupuleusement la consigne: passer par CDG pour remettre une Welcome Board à Stéphane (carte d'accueil des passagers) puis me positionner en attente au Mesnil Amelot. Jusque là pas de problème, j'ai eu le temps de pique-niquer en attendant qu'on me rappelle. Et si j'avais su j'aurais regardé comment revenir le plus directement possible à Bercy car porte de Bercy fermée. 

J'ai récupéré 2 personnes que j'ai supposé être russes, ou apparentés, une jolie dame blonde et un homme de type un peu mongol, que je devais ramener au Pullmann Bercy. Las qu'elle ne fut pas ma douleur, ce diable de GPS m'a fait tourné en rond, on voyait l'hôtel mais pas l'itinéraire, porte de Charenton et retour sur porte de Bercy fermée, jusqu'à ce que je navigue à vue en passant par l'autre rive de la Seine. Ouf on est arrivé et mes passagers ne m'en ont pas tenue rigueur. Mes autres missions de la journée ont été plus simples: gare de Lyon pour récupérer un suisse, puis gare de l'Est train en retard, garée canal Saint Martin, gare de l'Est à nouveau, alerte bagage suspect, retour à Bercy sans passager mais sans retrouver le parking.... Une journée bien mouvementée mais je croyais avoir tout compris pour le lendemain.

Que nenni. Un nouveau RAV4, encore plus beau, automatique et hybride, super. Nouvelle attente et nouveau pique-nique au Mesnil Amelot, toujours toute seule. Où étaient les autres chauffeurs? Puis CDG pour aller chercher un américain. Ouf c'est plus facile celui-là il parle anglais. ça c'est compliqué quand je suis revenue sur Paris, je n'avais pas compris ma leçon de la veille, et à nouveau j'ai bloqué sur porte de Bercy. J'ai fini par appeler mon staff et me suis retrouvée ... dans le bois de Vincennes, que j'ai fait visité à mon passager, fort heureusement endormi à l'arrière (le décalage horaire); Lorsque je l'ai finalement déposé à l'AHA il m'a dit avec un grand sourire: "I have the same car in USA"; j'ai compris pourquoi il s'était senti si à l'aise. Avec tout ça j'ai loupé la mission suivante, que je n'aurais de toute façon pas pu faire vu le retard de l'avion de l'américain.

Et j'ai ensuite eu droit aux passagers fantômes, ceux qui n'arrivent jamais.

3e jour: ouf je suis T2, navette entre le pullman et Bercy, avec un beau C-HR le n° 23; chouette ça va être moins compliqué. Ma joie a été de courte durée. A peine garée je suis appelée par Christophe pour aller à CDG récupérer un arrivage surprise de canadiens. Je file aussitôt et me retrouve dans le gros embouteillage suite à une alerte au bagage, une fois de plus. Je finis par arriver à l'arrêt minute où pour la première fois je retrouve des collègues. Et on attend des canadiens, beaucoup de canadiens, beaucoup plus que prévu. Impossible de tous les caser dans le C-HR. Echange de mission, l'un avec son Vortex, fourgonnette min-bus, se remplit de ma mission, l'autre avec un RAV 4 prend le reste (tous de Toronto) et moi j'attends le vol suivant en provenance de Montréal. 3 personnes, mais il avaient amener leur maison avec eux, une lutteuse Linda, son entraineur et  son Kiné, des bagages plein le coffre, sur le siège arrière et sur les genoux. Ils m'ont quand même laisser la place pour conduire. Et là j'étais fière de moi, je suis sortie porte de Vincennes, puis Nation, et direction l'AHA  via le port de Bastille. J'étais en terrain connu même si ce n'était pas le plus court. 

Ensuite j'ai pu déjeuner à l'espace bénévole, puis commencer mes navettes T2, un vrai plaisir, ce que je n'ai pas hésiter de dire à mon staff.

Avec toutes ces péripéties j'ai pu voir Ghislaine, qui m'avait mis le pied à l'étrier.

Trois jours de pause pour rentrer au Mans voir Pascal et changer d'air